Le fonctionnement d’un crédit hypothécaire est à peu près similaire à celui du crédit classique. Il se diffère cependant par le calcul de son montant qui est basé sur la valeur du bien et de la marge hypothécaire.
Il faut d’abord dans un premier temps estimer le bien immobilier ou le prix de vente pour pouvoir le mettre en hypothèque. Cette estimation se fait par un expert immobilier. A l’issue de cette opération, une attestation de valeur sera délivrée par celui-ci à la banque qui va déduire à partir de cela le montant du prêt (environ entre 50 et 80% de la valeur du bien en général). Il faut savoir que c’est au propriétaire de payer le coût de l’expertise. En outre, le cout du prêt hypothécaire se détermine en fonction de la durée du prêt. On comptabilise aussi des frais hypothécaires.
Dans une autre hypothèse, il est possible d’engager un crédit hypothécaire sur la base d’un emprunt en cours. Il faudrait alors calculer la marge hypothécaire et la capacité d’emprunt. On soustrait le capital restant dû du prix de vente du bien immobilier. L’établissement bancaire ne prêtera donc que sur la base de cette différence et dans la plupart des cas, à hauteur de 50 à 80% de cette marge hypothécaire selon la situation de l’emprunteur. Les éléments pour évaluer la situation sont : l’âge de l’emprunteur et/ou des co-emprunteurs, la stabilité des revenus et le taux d’endettement futur.
Il est à noter que pour un prêt hypothécaire, on parle de taux de crédit fixe ou de taux variable. L’organisme de crédit calcule le taux fixe en se basant sur le taux de crédit immobilier du marché en vigueur. À partir de là, le montant des mensualités sera fixe et donc ne variera pas selon le marché. Pour les prêts de courte durée, on applique un taux variable qui est moins élevé qu’un taux fixe, mais qui à contrario subira des variations selon le marché.